Quand on parle d’un marché de vendeurs ou d’un marché d’acheteurs, c’est une définition qui a été faite en fonction de l’écoulement de l’inventaire.

On regarde le nombre de propriétés à vendre aujourd’hui sur le marché et on regarde combien de temps ça pourrait prendre pour écouler tout l’inventaire si aucune nouvelle propriété ne s’ajoutait à l’inventaire présentement.

Quand on dépasse un certain nombre de mois, lorsque c’est plus long écouler l’inventaire, c’est à ce moment-là qu’on va dire qu’on est dans un marché qui est à l’avantage de l’acheteur. Le délai est long avant de réussir à vendre une propriété. C’est l’acheteur qui a le gros bout du bâton, car il sait que si tu refuses son prix, il peut aller en voir une autre à côté parce qu’il y a du choix.

Dans l’autre sens, quand on a un écoulement d’inventaire très réduit, cela fait en sorte qu’il y a très peu d’inventaires sur le marché et c’est le vendeur qui a le gros bout du bâton dans ce temps-là. Il est capable de garder son prix et même de vendre plus cher que les derniers comparables qui se sont vendus.

C’est à ce moment-là qu’on commence à observer une augmentation de la valeur dans le marché. Les gens sont obligés d’aller en surenchère pour obtenir la propriété qu’ils veulent, car ils savent que s’ils n’arrivent pas à avoir celle-là, il va falloir attendre qu’une autre sorte sur le marché puisqu’il n’y a pas assez de choix.